Throughput en Agile

Définition du Throughput en Agile : Un indicateur clé pour évaluer le Flux de Travail


Introduction

L’Agilité s’est imposée comme un cadre de référence incontournable dans le développement logiciel et la gestion de projet au sens large. Fondées sur des valeurs telles que l’adaptabilité, la collaboration et la livraison rapide de valeur, les méthodes Agiles (Scrum, Kanban, Lean, etc.) permettent aux équipes de s’aligner sur les besoins réels des clients et des utilisateurs finaux. Dans ce contexte, la mesure de la performance et du flux de travail devient cruciale pour garantir l’amélioration continue, la prévisibilité des délais et la qualité des livrables.

Parmi les indicateurs Agiles, le Throughput occupe une place centrale. Souvent moins évoqué que la vélocité ou le Lead Time, le Throughput constitue pourtant un levier majeur pour comprendre la dynamique de production de l’équipe. Alors que la vélocité se focalise sur la quantité de points d’histoire livrés, le Throughput s’intéresse plutôt au nombre d’éléments (stories, tâches, fonctionnalités) réellement finalisés sur une période donnée. Il offre ainsi un éclairage plus concret sur la cadence et la fluidité du travail, mettant en valeur la capacité de l’équipe à transformer des éléments du backlog en valeur prête à être livrée.

Dans cet article, nous allons définir le Throughput en contexte Agile, expliquer son rôle en tant qu’indicateur clé, détailler comment le mesurer et le calculer, proposer des stratégies pour l’améliorer, et le comparer à d’autres métriques Agiles. Nous verrons également, à travers des études de cas, comment le suivi du Throughput peut aider une équipe à mieux comprendre son processus, à anticiper les délais, à satisfaire ses parties prenantes et à évoluer vers un flux de travail plus efficace.


Qu’est-ce que le Throughput dans un Contexte Agile ?

Définition du Throughput

Le Throughput, dans un contexte Agile, est un indicateur qui mesure le nombre d’éléments complets produits par une équipe sur une période donnée. Il peut s’agir de User Stories, de fonctionnalités, de tâches ou de tout autre livrable clairement défini. Au sens large, le Throughput indique la cadence à laquelle l’équipe parvient à transformer des éléments du backlog en livrables « Done », c’est-à-dire réellement prêts à être mis en production ou remis au client.

Contrairement à la vélocité, qui se base sur des estimations de complexité (points d’histoire) et peut donc être sujette à différentes interprétations, le Throughput repose sur un décompte objectif d’éléments finalisés. Ainsi, si une équipe finalise 10 User Stories durant un sprint de deux semaines, son Throughput sur cette période est de 10. Cette mesure, simple en apparence, revêt une importance stratégique : elle offre une vision claire et pragmatique de la capacité de livraison.

Différence entre Throughput, Vélocité et Lead Time

  • Vélocité : La vélocité est le nombre total de points d’histoire livrés par l’équipe au cours d’une itération. Elle permet d’estimer la complexité du travail réalisé. Toutefois, la vélocité dépend fortement de la façon dont l’équipe évalue et attribue des points. Deux équipes différentes peuvent avoir une vélocité très différente sans que leur productivité réelle ne soit comparable. La vélocité est donc un indicateur interne d’estimation, très utile pour la planification, mais moins précis pour comparer des performances entre équipes ou assurer une prévisibilité absolue.

  • Lead Time : Le Lead Time mesure le temps écoulé entre le moment où un élément intègre le flux de travail (par exemple, lorsqu’il est prêt dans le backlog) et le moment où il est effectivement livré ( « Done » ). Le Lead Time se concentre sur la durée totale de transformation, du besoin initial à la livraison finale. Cet indicateur aide à comprendre la rapidité du cycle de production et l’efficacité globale de la chaîne de valeur.

  • Throughput : Le Throughput, quant à lui, se réfère au nombre d’éléments finis sur une période définie. Il ne s’intéresse pas directement à la complexité ou à la taille des éléments, ni au temps nécessaire pour chaque unité. Il se focalise uniquement sur la quantité de livrables finalisés, offrant une mesure simple mais efficace de la cadence de travail.

Le Rôle du Throughput comme Indicateur de Productivité et de Stabilité

Le Throughput est souvent perçu comme un indicateur de productivité au sens le plus concret du terme : combien d’éléments l’équipe est-elle capable de « sortir » sur une période ? Cet indicateur renseigne également sur la stabilité du processus de développement. Si le Throughput fluctue énormément d’un sprint à l’autre, cela peut signifier que le flux n’est pas régulier, qu’il existe des goulots d’étranglement ou des blocages récurrents. À l’inverse, un Throughput relativement constant indique que l’équipe a atteint un certain niveau de maturité et de fluidité.

Un Indicateur Orienté sur la Valeur Livrée

Au-delà de la simple productivité, le Throughput permet de se concentrer sur la valeur livrée. Même si chaque élément peut avoir une valeur différente, le simple fait d’augmenter le nombre d’items livrés donne plus de latitude au Product Owner et aux parties prenantes pour prioriser, sélectionner et mettre en production des fonctionnalités utiles. La régularité du Throughput contribue donc à une meilleure prévisibilité et, in fine, à une satisfaction accrue des clients et utilisateurs.


Pourquoi le Throughput est un Indicateur Clé ?

Un Indicateur Facile à Comprendre

L’un des atouts majeurs du Throughput est sa simplicité. Contrairement aux points d’histoire, qui peuvent varier d’une équipe à l’autre et nécessitent une calibration précise, le Throughput ne repose que sur un décompte d’éléments finis. N’importe quel membre de l’équipe, partie prenante ou manager peut comprendre intuitivement ce qu’un Throughput de 10 éléments par sprint signifie : l’équipe produit 10 éléments finaux toutes les deux semaines, par exemple.

Cette simplicité favorise la transparence et la communication. Les discussions autour de la performance de l’équipe, de ses goulots d’étranglement ou de ses pistes d’amélioration deviennent plus accessibles. Les parties prenantes peuvent se représenter plus aisément le rythme de production, sans avoir à interpréter un système de mesure interne comme les points d’histoire.

Utilité pour la Planification et la Prévisibilité

En suivant le Throughput sur plusieurs itérations, l’équipe peut dégager une tendance et anticiper sa capacité de livraison future. Par exemple, si une équipe maintient un Throughput stable de 8 à 10 User Stories par itération, le Product Owner peut utiliser cette information pour prévoir le nombre d’éléments qui pourront être intégrés lors des prochains sprints. Cette prévisibilité renforce la confiance des parties prenantes et facilite la gestion des attentes.

Le Throughput contribue également à améliorer la planification à moyen terme. En sachant combien d’éléments l’équipe traite en moyenne par sprint, il devient possible d’estimer grossièrement le temps nécessaire pour liquider une partie du backlog. Cela ne remplace pas un chiffrage plus précis, mais offre un repère solide pour ajuster la feuille de route en fonction de l’avancement et des priorités.

Impact sur la Satisfaction des Parties Prenantes

Des indicateurs clairs et fiables améliorent la communication et la transparence envers les parties prenantes. Un Throughput régulier, stable, donne confiance dans la capacité de l’équipe à livrer de manière continue. Les sponsors, clients et utilisateurs finaux se sentent alors plus rassurés, voyant que l’équipe transforme régulièrement des éléments du backlog en valeur concrète. À l’inverse, un Throughput erratique, en dents de scie, sera perçu comme un manque de contrôle, un signe d’incertitude qui peut semer le doute et nuire à la relation de confiance.

Contribution à l’Amélioration Continue

L’un des principes fondamentaux de l’Agilité est l’amélioration continue. En mesurant régulièrement le Throughput, l’équipe identifie ses points forts et ses faiblesses. Une diminution du Throughput peut révéler des obstacles dans le processus : un goulot d’étranglement technique, des clarifications insuffisantes sur le backlog, ou un manque de ressources. Une fois ces problèmes mis en lumière, l’équipe peut agir pour améliorer son flux de travail, par exemple en limitant le Work in Progress (WIP), en optimisant la collaboration ou en améliorant le raffinement du backlog.

En intégrant le Throughput dans un écosystème de métriques Agiles, il devient un outil puissant pour guider l’apprentissage collectif, soutenir la rétrospective, et affiner les pratiques internes afin d’atteindre un niveau de performance plus élevé.


Comment Mesurer et Calculer le Throughput ?

Méthode de Calcul du Throughput

La mesure du Throughput est relativement straightforward. Il s’agit de compter le nombre d’éléments finalisés (marqués comme « Done ») durant une période donnée. Cette période peut être un sprint, un mois, ou toute autre itération que l’équipe utilise.

Par exemple, supposons que votre équipe travaille en sprints de deux semaines. À la fin de chaque sprint, vous examinez le tableau Kanban ou Scrum, et vous comptez le nombre total de User Stories qui sont passées de l’état « En cours » à l’état « Done ». Si, sur le premier sprint, l’équipe a finalisé 9 User Stories, le Throughput est de 9. Si, au sprint suivant, elle en termine 11, le Throughput est de 11, et ainsi de suite.

Le Throughput moyen sur plusieurs itérations permet de lisser les variations ponctuelles. Si sur 5 sprints, vous avez obtenu un Throughput de 9, 11, 10, 8 et 10, la moyenne se situe autour de 9,6. On peut alors arrondir ce chiffre à 9 ou 10 et l’utiliser comme référence.

Conditions Préalables pour une Mesure Fiable

Pour que le Throughput soit un indicateur fiable, il est essentiel que l’équipe ait une définition claire de « Done ». Qu’est-ce qu’un élément fini ? Cela implique généralement :

  • Le code est écrit, testé et fonctionne selon les critères d’acceptation.
  • Le produit est potentiellement livrable en production.
  • L’ensemble des critères de qualité interne (tests unitaires, revue de code, etc.) et externes (critères d’acceptation, tests utilisateurs le cas échéant) sont remplis.

Sans une telle définition, la mesure du Throughput risque d’être faussée. L’équipe pourrait compter des éléments « presque finis » comme terminés, gonflant artificiellement le Throughput sans créer de réelle valeur.

Outils de Gestion et Automatisation

De nombreux outils de gestion de projet Agile (Jira, Trello, Azure DevOps, Asana, etc.) permettent d’automatiser le calcul du Throughput. En configurant correctement les colonnes du tableau Kanban (par exemple, « À faire », « En cours », « En revue », « Test », « Done »), ces outils peuvent générer des rapports indiquant le nombre d’éléments terminés sur une période.

Automatiser la mesure du Throughput présente plusieurs avantages :

  • Gain de temps : Pas besoin de compter manuellement les éléments.
  • Fiabilité : Moins de risque d’erreurs humaines.
  • Traçabilité : Vous pouvez visualiser les tendances sur le long terme et comparer les périodes.

Interprétation des Résultats

Le Throughput n’est pas une fin en soi. Il doit être interprété dans un contexte plus large. Une augmentation soudaine du Throughput peut témoigner d’une amélioration du processus, mais aussi d’un changement dans la définition de « Done » ou d’une modification de la nature des éléments (par exemple, des tâches plus petites et plus simples).

L’interprétation judicieuse du Throughput implique de le croiser avec d’autres indicateurs : Lead Time, Cycle Time, taux de bugs, feedback clients, etc. Ensemble, ces métriques forment un tableau de bord permettant à l’équipe de prendre des décisions éclairées sur ses priorités, ses processus et son organisation.


Astuces et Pratiques pour Améliorer le Throughput

Réduire les Blocages et Goulots d’Étranglement

L’un des principaux freins au Throughput est la présence de blocages. Que ce soit une tâche technique complexe, un manque de clarification sur les exigences, ou un problème d’infrastructure, chaque obstacle ralentit le flux de travail. Pour augmenter le Throughput, l’équipe doit donc identifier et traiter ces goulots d’étranglement. Les rétrospectives agiles, par exemple, constituent un moment privilégié pour détecter ces problèmes et définir des plans d’action.

Limiter le Work In Progress (WIP)

La limitation du WIP est un principe fondamental en Kanban. En empêchant l’équipe de s’engager simultanément sur trop d’éléments, on réduit le temps d’attente et la surcharge contextuelle. Résultat : les éléments circulent plus rapidement dans le pipeline, et le Throughput augmente. Fixer des limites de WIP par colonne (par exemple, pas plus de 3 éléments « En cours ») oblige l’équipe à terminer les tâches en cours avant d’en commencer de nouvelles, améliorant ainsi la fluidité.

Améliorer la Qualité du Backlog

Un backlog clair, bien priorisé et bien affiné facilite grandement le travail de l’équipe. Si les User Stories sont précises, bien découpées et contiennent tous les critères d’acceptation, l’équipe passe moins de temps à chercher des informations ou à clarifier les exigences. Ce gain de temps se traduit par un flux plus rapide et, in fine, un Throughput plus élevé.

Le raffinement régulier du backlog, les ateliers de story mapping, et une bonne communication entre le Product Owner et l’équipe de développement sont autant de leviers pour assurer un backlog de qualité.

Stratégies Techniques et Collaboration

Des pratiques techniques comme le Pair Programming ou le Mob Programming peuvent également stimuler le Throughput. En travaillant à plusieurs sur une même tâche, l’équipe résout plus rapidement les problèmes, réduit le temps de transfert d’information et améliore la qualité du code. De la même façon, un DevOps mature, incluant l’intégration continue (CI) et le déploiement continu (CD), accélère la mise en production et améliore la rapidité du flux de travail.

Retour d’Information Rapide

Un cycle de feedback rapide est un pilier de l’Agilité. Plus l’équipe obtient rapidement des retours sur son travail (tests, revues de code, validation du Product Owner), plus elle peut ajuster le tir sans perdre de temps. Ce feedback rapide réduit les allers-retours et les ajustements tardifs, augmentant ainsi la cadence globale de livraison et le Throughput.


Comparaison du Throughput avec d’Autres Indicateurs Agiles

Throughput vs. Vélocité

La vélocité, basée sur les points d’histoire, reste un indicateur interne très prisé des équipes Scrum. Elle aide à planifier le sprint en fonction de la capacité perçue. Toutefois, la vélocité est moins directement comparable d’une équipe à l’autre et peut être biaisée par des estimations subjectives. Le Throughput, lui, se concentre sur la quantité d’éléments réellement livrés, offrant une image plus objective et universelle, mais moins sensible à la complexité intrinsèque des tâches.

Throughput vs. Lead Time et Cycle Time

Le Lead Time et le Cycle Time se concentrent sur la durée des processus, tandis que le Throughput se focalise sur le nombre d’éléments livrés. Lead Time et Cycle Time aident à comprendre la vitesse de transformation d’un élément individuel, tandis que le Throughput donne une vue d’ensemble sur la capacité globale. Utilisés ensemble, ces indicateurs offrent une perspective équilibrée : si le Throughput est stable mais que le Lead Time s’allonge, cela indique peut-être des problèmes dans l’enchaînement des étapes. À l’inverse, un Throughput élevé associé à un Lead Time court est le signe d’un flux sain et réactif.

Throughput et Burn Down Chart

Le Burn Down Chart montre la quantité de travail restante dans un sprint par rapport au temps. C’est un outil de suivi à court terme, très utilisé en Scrum. Le Throughput, lui, se concentre davantage sur la performance passée et la cadence moyenne. Les deux sont complémentaires : le Burn Down Chart aide à suivre la progression quotidienne vers les objectifs du sprint, tandis que le Throughput donne une vision plus stratégique sur la productivité globale.


Conclusion

Le Throughput, en tant qu’indicateur clé au sein d’un contexte Agile, offre une vision claire et pragmatique de la cadence de livraison d’une équipe. Simple à comprendre, facile à mesurer, il permet d’évaluer la productivité réelle, la stabilité du flux de travail et la prévisibilité. En complément d’autres indicateurs comme la vélocité, le Lead Time, le Cycle Time ou le Burn Down Chart, le Throughput enrichit l’analyse de la performance et contribue à un pilotage plus efficace.

En mesurant régulièrement le Throughput, les équipes Agiles disposent d’un outil précieux pour déceler des améliorations potentielles, anticiper les délais, communiquer en toute transparence avec les parties prenantes et renforcer la satisfaction globale. Combiné à des pratiques telles que la limitation du WIP, le raffinement continu du backlog, l’adoption du Pair Programming et la mise en place d’un feedback rapide, le Throughput s’intègre parfaitement dans une logique d’amélioration continue.

Au final, le Throughput n’est qu’un indicateur parmi d’autres. Il ne doit pas être isolé, mais plutôt combiné avec une variété de métriques et de retours qualitatifs. C’est en adoptant une approche holistique, basée sur plusieurs indicateurs, la communication et l’apprentissage collectif, que les équipes Agiles pourront exploiter pleinement tout le potentiel de l’Agilité et offrir une valeur durable à leurs clients et utilisateurs.

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FAQ

Qu’est-ce que le Throughput en méthodologie Agile ?

Le Throughput est un indicateur qui mesure le nombre d’éléments (User Stories, fonctionnalités, tâches) véritablement terminés par une équipe sur une période donnée. Cet indicateur reflète la cadence à laquelle l’équipe transforme des éléments du backlog en livrables « Done ».

En quoi le Throughput est-il différent de la vélocité ?

La vélocité se base sur le nombre de points d’histoire livrés au cours d’une itération, alors que le Throughput se concentre sur le nombre d’éléments finalisés. La vélocité dépend de l’estimation de complexité, tandis que le Throughput repose sur un simple décompte d’items livrés, offrant une mesure plus objective, mais moins sensible à la complexité des tâches.

Comment mesure-t-on le Throughput ?

Le Throughput se mesure en comptant le nombre d’éléments finalisés (marqués « Done ») durant une période spécifique (un sprint, un mois, etc.). Par exemple, si votre équipe termine 8 User Stories en deux semaines, le Throughput est de 8 pour cette période.

Quelles conditions garantissent la fiabilité du Throughput ?

Pour être fiable, le Throughput doit s’appuyer sur une définition claire de « Done ». Cela signifie que chaque élément comptabilisé doit répondre à tous les critères de qualité, de tests et d’acceptation convenus par l’équipe. Sans cette rigueur, le chiffre du Throughput peut être trompeur.

Le Throughput peut-il remplacer la vélocité ou le Lead Time ?

Non, chaque indicateur a son propre rôle. Le Throughput est complémentaire à la vélocité, au Lead Time et à d’autres métriques. En combinant plusieurs indicateurs, vous obtenez une vision plus complète de la performance, de la qualité, de la rapidité et de la régularité de votre flux de travail.

À quoi sert le Throughput pour la planification ?

En observant le Throughput sur plusieurs périodes, on obtient une tendance qui aide à estimer la capacité de l’équipe à livrer un certain nombre d’éléments dans le temps. Cela facilite la planification des releases, la gestion des attentes des parties prenantes et l’ajustement du backlog en fonction de la capacité réelle.

Le Throughput est-il utile en dehors du développement logiciel ?

Oui, l’Agilité peut s’appliquer à divers domaines (marketing, RH, opérations, etc.). Le Throughput, de par sa simplicité, peut être utilisé pour évaluer la cadence de livraison de toute équipe travaillant de manière itérative, sur des lots de travail clairement définis.

Comment éviter de biaiser le Throughput ?

Il convient de ne pas modifier artificiellement la taille des éléments (découpage de très petites tâches pour augmenter le chiffre), et de respecter la définition de « Done ». De plus, interprétez le Throughput avec prudence et combinez-le à d’autres indicateurs pour éviter les conclusions hâtives.